L’Arménie entre Byzance et l’Islam depuis la conquête Arabe jusqu’en 886.

Nouvelle Ed. Revue et mise à jour par Marius Canard
160,00€
SKU :
OR20214
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19.00 (cm)
Hauteur :
27.00 (cm)
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27.00 (cm)
Date d'édition:
1980
État du livre:
Bon état
Type de reliure:
Rigide
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Librairie Bertrand, Lisbonne, 1980. In-4° de 758pp. + 1 carte dépliante hors texte. Reliure Ed. Fauve. [Collection Armenian Library of the Calouste Gulbekian Foundation]. [Dans la première édition parue en 1919, l’ouvrage comprenait 398pp. Conformément à la méthode  suivie de M.Canard dans l’édition française de la seconde partie de l’ouvrage de A. A. Vassiliev, (Byzance et les Arabes, ou les extraits des auteurs arabes), cette nouvelle édition  a fait l’objet d’un volume séparé, il y a été ajouté 360 pp. comprenant les extraits d’Historiens et Géographes arabes relatifs à la période envisagée. Les appendices sont plus développés dans certains cas, l’auteur y a ajouté celles relatives à la révolte de Babek avec des extraits inédits d’auteurs Arméniens ou Arabes. Le plan général et la disposition des chapitres n’ont pas été changés. Les annotations nombreuses mises au bas des pages ont été réduites et pour en simplifier la lecture, l'auteur les a disposées en notes insérées dans leurs chapitres respectifs.]. Les rapports entre Byzance et l’Arménie entrent dans le cadre des conquêtes arabes. En 634, les armées musulmanes, commandées par les trois généraux, « Khalid ibn Sa’îd », « Shorabbil Ibn Hasana » et « ‘Amr Ibn al-Açî » envoyés par le Khalife ‘Omar font irruption avec un effectif de « 24000 hommes » dans le territoire de l’Empire byzantin du coté de ses frontières Orientales. L’écrasante victoire de Yarmouk l’An 15 de l’Hégire [Août 634] sur les troupes byzantines marque le commencement de campagnes victorieuses des armées musulmanes (sous le commandement de Aboû Obaidah Ibn al-Djarraj et Khalid Ibn Sa’îd) et forcent l’entrée en Syrie avec la Métropole Syrienne d'Antioche  et des villes avoisinantes prises sans combat; en Palestine avec la ville sainte de Jérusalem [638] reprise peu avant, durant la longue et épuisante campagne du Basileus Héraclius contre l’Empire Sassanide (628). Entre temps le royaume Sassanide avait été soumis, les musulmans pénètrent en Mésopotamie, pour ensuite envahir les régions de l’Arménie avec la place forte de Dwin près de l’Araxe et enfin la conquête de l'Egypte. Il s’ensuit pour l’Arménie une succession d’annexions et d’influences sur le royaume d’Arménie dans l’organisation politique, ou pour lui disputer la possession du pays, d’abord entre Byzance et la Perse, puis tiraillée entre Grecs, Arabes et Turcs depuis la conquête arabe jusqu’à la restauration de la monarchie arménienne en 855-56. En outre, l’affaiblissement du Khalifat Abbasside  à permis l'essor de l’Arménie.  Asch’ot Ier fut reconnu roi par le Khalife (885), puis par l’Empereur Basile (887) et l’Arménie commença une période d’expansion sous la dynastie des Rois Bagratouni... [Sources : Théophane, Chronographie ; Baladhurî, Futûh al-Buldân (Conquête des pays), apud, De Geoje ; Ostrogorsky, Histoire... Caetani, Chronographia islamica, M.Canard,l’Arménie...]